Réunion des deux premiers comités de pilotage en Auvergne et Limousin, Octobre 2013

Après la rencontre par l'Union Régionale des Communes Forestières de 25 acteurs en charge des questions liées à la biodiversité et à la forêt sur l’Auvergne et le Limousin, deux comités de pilotage ont eu lieu sur chaque région, les 14 et 18 octobre 2013, pour valider les premières phases du projet « Amélioration de la prise en compte de la biodiversité dans les CFT » et définir les orientations à prendre pour la suite.
Ces comités ont permis de réunir 28 acteurs autour de la question de la biodiversité et de sa prise en compte à l’échelle des territoires. Ainsi, les objectifs du projet ont été présentés et la méthodologie a été validée.
Les comptes-rendus de ces réunions sont disponibles  dans la page Documents Auvergne-Limousin.

A Paris, les porteurs de projet mutualisent leurs difficultés... et leurs avancées !

Le 28 novembre dernier s’est déroulée à La Défense à Paris une journée d’échange entre les porteurs de projets inscrits au titre de la Stratégie Nationale pour la Biodiversité (SNB). Ce séminaire à mi-parcours a été l’occasion de capitaliser les différents retours d’expériences quant aux éventuelles difficultés ou facteurs de réussite.

En présence du Ministère de l’Agriculture, l’Alimentation et de la Forêt, le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie a rappelé les forces de l’appel à projet SNB : projet intégratif, local, qui mobilise des acteurs différents dans une démarche participative et partenariale.

Il a été souligné le rôle clef de ces projets pour mettre en vitrine le développement d’outils territoriaux pour la biodiversité, pour son évaluation ainsi que pour le développement de pratiques respectueuses des enjeux environnementaux.

Pour certains projets, l’apparition de structures environnementalistes dans la maîtrise d’œuvre témoigne des synergies qui peuvent s’instituer entre acteurs forestiers et acteurs naturalistes dans les territoires.

Les principales difficultés rencontrées au niveau national concernaient :

-          La météo, défavorable pour les relevés de terrain, qui retarde un projet relativement court (18 mois),

-          La mutualisation des données qui pouvait retarder l’avancement du projet,

-          Les adaptations méthodologiques nécessaires en cours de projet,

-          L’écart entre financements théoriques et financements effectifs,

-          Le fonctionnement administratif (ressources humaines, trésorerie,…)

En revanche, les points forts des projets résidaient dans :

-          La production générale de données, accroissement des connaissances en matière de biodiversité,

-          L’amélioration de la gouvernance sur ces thématiques,

-          L’intégration de projets SNB au sein d'axes stratégiques (Trame verte et bleue, Changement climatique, Schéma Régional de Cohérence Ecologique,…)